Comme promis, ayant été un peu elliptique dans mon premier billet, ,voilà de quoi mettre en appétit ceux qui ne connaissant pas.
Le combat ordinaire c’est l’histoire d’un reporter déprimé qui n’en peut plus de photographier des horreurs et décide d’arrêter et d’aller voir tout près de chez lui ce qu’il se passe.
C’est l’histoire d’un fils face à des parents vieillissants.
C’est l’histoire d’un fils qui ne sait que faire face à la maladie de son père.
C’est l’histoire d’un chantier naval qui ferme.
C’est l’histoire d’une classe ouvrière qui a perdu ses repères, sa fierté, ses valeurs.
C’est une histoire d’amitié, d’amour, de fraternité.
C’est l’histoire d’une chouette qui vient, la nuit, manger dans la main d’un vieil homme.
C’est l’histoire de deux élections présidentielles qui ont fait mal au ventre.
C’est une histoire de souvenirs d’enfance.
C’est l’histoire d’un homme qui a peur de s’engager, peur d’aimer, peur de la paternité.
C’est l’histoire d’un père gâteux et exaspéré par sa fille. Celle d’un homme qui ne sait pas comment aider son frangin qui sombre.
C’est une histoire de psy, l’histoire des enfants de ceux qui ont « fait l’Algérie » et qui n’ont jamais pu en parler avec leurs parents …
C’est intelligent, drôle, émouvant, fin, humain. C’est absolument indispensable.
Manu Larcenet / Le Combat ordinaire (Dargaud).