« Je vais de ce pas (disons, d’un pas prochain) aller m’acheter l’album It’s allright with me enregistré par ces musiciens. »
Ainsi se concluait mon billet enthousiaste sur le concert donné par Sara Lazarus et le Gipsy project de Biréli Lagrène. C’est fait. Je l’ai écouté.
Le résultat est à la fois décevant et rassurant.
Rassurant parce que cela montre, un fois de plus, que le jazz est une musique vivante faite pour être vue et écoutée en concert ! Vive la scène, qui permet ce que les prises studios interdisent souvent : la réactivité, l’échange entre musiciens, l’improvisation, la magie d’un soir où les musiciens se trouvent parfaitement, s’interrogent, se répondent, se provoquent, se soutiennent. Vive la scène où, quand par une sorte d’alchimie, un groupe devient une entité mystérieuse et miraculeuse bien plus « grande » que la somme de ses membres.
Sara Lazarus : Chant
Biréli Lagrène : Guitare
Hono Winterstein : Guitare rythmique
Diego Imbert : Contrebasse
André Ceccarelli : Batterie