Mort de James Crumley

Chienne de vie.

Les mauvaises nouvelles se succèdent. Elles sont de pire en pire. Après Gregory McDonald, c'est au tour de James Crumley de tirer sa révérence.

Coup dur, plus de nouvelles de Milo et Sughrue. Plus de virées déjantées au Mexique. Plus de bastons dans le Montana et le Texas.

C'est vraiment un sale mois de septembre.

J'y reviendrai peut-être plus tard.

Comments

[jp]

La mort de Crumley me touche beaucoup. Comme à chaque fois que disparait un auteur ou un artiste qui nous à donné de l'émotion. Je ne savais presque rien de lui mais sa disparition m'impacte car elle signifie que jamais plus je ne pourrais avoir un "Crumley" sur ma pile des livres à lire et me réjouir à l'idée de retrouver Sughrue ou Milo pour une roadstory déjantée. C'est une porte qui se ferme. Une de plus.

[Eric Forbes]

The last good kiss ( Le chien ivre et ensuite Le dernier baiser, deux traductions pour le même titre) est, pour moi, un chef d'oeuvre du polar, au même titre que The long goodbye de Chandler et que Moisson rouge de Hammet. Un des polars qui, avec Nécropolis de Lieberman, m'ont donné le gout de poursuivre dans le noir. Mes hommages monsieur Crumley.

[Jean-Marc Laherrère]

Et son entame est une des plus belles qui soient. Elle restera plus que jamais en en-tête de ce blog.

[jérôme leroy]

Un dernier baiser, donc. Et une dernière tequila. Pour marquer la cadence.

[Jean-Marc Laherrère]

En espérant ne pas partir sur une fausse piste pour aller voir la danse de l'ours ...

[BS]

Salut Jean-Marc,
Tu pourrais peut-être demandé à Claude Mesplède et à l librairie Ombres blanches de publier sur ton blog la retranscription de la rencontre que tu m'avais adressée sur Mauvais genres. Qu'en penses-tu ?
Si tu ne l'as plus, je peux te la renvoyer.
Cordialement,
Bernard

[Jean-Marc Laherrère]

Salut Bernard.
J'y ai pensé, et je l'ai bien entendu gardée. Ombrs Blanches est d'accord, comme ils étaient d'accord pour la publication sur Mauvais Genres. Si ça ne te pose pas de problème (je comptais t'en
parler), je demande à Claude et je le publie.
Amitiés.

[paco]

je tombe sur cette info. Décidément, tu fais tout pour nous remonter le moral, avec ce genre de joyeusetés...
J'ai un souvenir marqué de ses polars (et des beuveries hallucinantes de ses héros), mais le livre le plus fort de Crumley (à mon avis), c'est "Un pour marquer la cadence", roman dur qui se passe durant la guerre du Viêt-nam.

[Jean-Marc Laherrère]

Désolé, je suis le porteur de bien mauvaises nouvelles. Il avait dit, en passant à Toulouse, qu'il était en train d'écrire un roman avec un nouveau personnage. Nous ne le connaitrons jamais.