Mort de George Chesbro

La série noire continue, c'est Jeanjean de Moisson Noire qui m'a fait passer l'info, confirmée sur le blog de Sarah Weinman qui propose des liens vers des interviews et analyses (en anglais bien sûr).

George Chesbro, traduit et publié en France chez Rivages, était l'auteur d'un roman très noir, Bone, se situant parmi les SDF à New York, et surtout le créateur de ce qui restera sans doute le privé le plus improbable du monde, pourtant haut en couleur, des enquêteurs hard-boiled : Mongo le Magnifique, nain, ancien artiste de cirque, ceinture noire de karaté, brillantissime spécialiste du monde du crime, qui menait des enquêtes qui flirtaient souvent avec le fantastique.

Une voix singulière vient de s'éteindre. Et même si je n'ai pas lu tous les Mongos, il était bon de savoir qu'on pouvait, de temps en temps, le retrouver. C'est maintenant fini, c'est bien triste.

Comments

[JSA]

Tout à fait d'accord avec toi sur Bone, qui tombe complètement à plat après des pages d'une force rare. Je ne suis pas une fan de la série des Mongo mais fut un temps, j'y était bien accro, la façon dont Chesbro traite ce malheureux détective est, comme tu le dis, bien déjanté.

[JSA]

Salut Jean-Marc,
les Moissonneuses ont repris cette énième triste nouvelle que tu nous as apprise. Bone, j'avais adoré jusqu'aux dernières pages, trop gentillettes colonie de vacances (si tu vois ce que je veux dire) pour moi. Sinon, eh ben tu verras le post sur les Moiss'.
Amitiés,
J

[Jean-Marc Laherrère]

Je n'ai pas fait trop de commentaires sur Bone parce qu'il m'a laissé la même impression : très fort, jusqu'à une fin beaucoup trop mignonne. Je préfère la série Mongo, plus noire, et plus
déjantée.

[rennette]

t'es certain que c'est pas Westlake qui applique sa méthode d'élimination ??? Bone un bon souvenir ! je n'ai pas lu les autres, à découvrir... quelle poisse en effet !!

[Jean-Marc Laherrère]

Westlake est bien trop gentil (sauf dans le couperet). ou alors c'est son mister Hyde, Richard Stark qui mène la danse.

[Hannibal le lecteur]

P****n quelle poisse, c'est pas possible !

On croirait presque à une malédiction type Touthankamon pour les auteurs de polars (américains surtout).

On va bientôt apprendre qu'ils s'était tous donné rendez-vous, ou qu'un serial-killer élimine discrètement les auteurs de polars.

C'est triste à dire, mais à ce rythme-là je crois que je ne vais plus trouver le temps de lire un roman de chaque auteur nous quittant.

[Jean-Marc Laherrère]

La poisse.
Et s'il y a un serila killer en activité, j'aurais plein d'idées de victimes à lui suggérer, à faire passer bien avant tous ces auteurs qui nous ont fait vibrer.