Coucou, me revoilà, malheureusement, parce que si j’avais pu choisir, je serai bien resté un mois ou deux de plus en Patagonie.
Des paysages impressionnants, pas beaux, impressionnants, vastes, infinis. L’océan, personne la plupart du temps.
A quelques dizaines de mètres des otaries, des éléphants de mer, en vrai ! L’excitation l’attente, déçue cette fois de voir arriver les orques qui viennent jusque sur la plage attraper les petits.
Dans la plaine, un troupeau de guanacos (petit lama patagon), quelques choiques (petite autruche patagone), toute sorte d’oiseaux.
Et à Punta Tombo, un spectacle inoubliable, des centaines, des milliers de pingouins … On passe à quelques centimètres des nids, on s’arrête sur le chemin pour en laisser passer deux ou trois qui reviennent de la mer, on les observe se baigner, pêcher, nourrir les petits …
Une sortie en mer pour voir les toninas overas, petits dauphins noirs et blancs, appelés aussi pandas des mers.
Tout ça, l’émerveillement, l’enthousiasme des minots, plus des gens tranquilles, adorables, une plage immense, une eau bleue (certes à température bretonne, mais bon, ça suffit pour se baigner non ?) une guide passionnante … J’oubliais, un ciel toujours bleu, et une chaleur sèche.
Cerise sur le gâteau, un soir chez des copains, l’asado, le demi mouton de Patagonie, cuit au feu et à la braise pendant plus de deux heures, mangé autour du feu où il cuit, en discutant et en descendant du rouge.
Mais voilà, les meilleures choses ont une fin, et d’ici peu, si j’ai le temps avant de revenir à Toulouse, je vous causerai de mes rares lectures, Rasta gang de Phillip Baker et Bandits d’Elmore Leonard.
Ah, si, un détail. Je suis un dinosaure de la photo (à ce propos il y a un musée paléontologique superbe à Trelew) donc vous aurez quelques images quand j’aurai fait révéler mes rouleaux.