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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 00:15

Vous n’y échapperez pas, moi aussi je vais faire mon bilan 2009. Mon problème, ici comme au restaurant ou dans la cave des copains, c’est que j’ai beaucoup de mal à choisir ! En sortir 20, ça passe, 10, c’est dur, moins, c’est impossible ! Alors comment faire ? Comme je suis chez moi, je ne vais pas choisir, et je vais tricher en faisant un bilan complet.

Une très belle année, aussi bien pour les sorties des grosses pointures, que pour les confirmations et les excellentes surprises.

Côté grosses pointures, on a été servis :

Un pays à l’aube de Dennis Lehane,

Un jour en mai de George Pelecanos,

Traquer les ombres, le départ d’une nouvelle série de John Harvey,

L’emblème du croisé de James Lee Bruke,

A bout de course de Richard Stark,

Un roman de quartier de Francisco Gonzalez Ledesma

Chemin de croix de Ken Bruen

Et deux Andrea Camilleri ; Un été ardent et Le tailleur gris !

Rien que ça, et que voulez-vous sortir de là ?

Côté confirmation, dans lesquelles je mets pêle-mêle les auteurs qui commencent à faire parler d’eux, et les auteurs qui écrivent depuis un bon bout de temps mais qui n’ont pas encore le succès qu’ils méritent, et les auteurs que j’ai découvert tardivement on a :

La coulée de feu de Valerio Evangelisti

Lune captive dans un œil mort de Pascal Garnier

186 vers les nuages de Joseph Bialot

Le serpent aux mille coupures de DOA

Le passé est une terre étrangère de Giancarlo Carofiglio

Anesthêsia d’Antoine Chainas

Iode de Juan Hernandez Luna

Les cœurs déchiquetés d’Hervé Le Corre

En harmonie de Jérôme Leroy

Bangkok psycho de John Burdett

Cocktail molotov de Jean-Paul Nozière

Retour de flammes d’Adrian McKinty

Père de sang de Peter Craig

Le jour viendra de Fabienne Ferrère

Mad dogs de James Grady

Dans les limbes de Jack O’Connell

Kadogos de Christian Roux

Souvenez-vous de moi de Richard Price

L’hiver de Frankie Machine de Don Winslow

Et enfin les révélations, que ce soit leur premier roman (traduit ou publié), ou le premier que je découvrais, ou leur premier abouti …

Peindre en noir de Russell James

Citizen Vince de Jess Walter

Quand je serai roi d’Enrique Serna

Le testament syriaque de Barouk Salamé

Rendez-vous au dix avril de Benoit Séverac

La loi de l’ouest de Sébastien Rutés

Aller simple de Carlos Salem

Quand tout se fait la malle de Mike Hodges

Little Bird de Craig Johnson

Poussière tu seras de Sam Millar

Le cœur des paumés de Gene Kerrigan

La vieille dame qui ne voulait pas mourir avant de l’avoir fait de Margot Marguerite

Comme dans un rêve de Leif Persson

L’aiguille dans la botte de foin d’Ernesto Mallo

Dernières nouvelles de Noela Duarte de Fajardo, Ovejero et Sarabia

La peste à Breslau de Marek Krajewski

Et s’il faut vraiment n’en garder que 10, cela me fend le cœur mais voilà ce que je mettrais en avant :

Dennis Lehane, Carlos Salem, Ernesto Mallo, Hervé Le Corre, Craig Johnson, John Burdett, Jack O’Connell, Christian Roux, Benoit Séverac et Francisco Gonzalez Ledesma.

Et si j’ai droit à 10 de plus, et après j’arrête :

George Pelecanos, Ken Bruen, Pascal Garnier, Antoine Chainas, Andrea Camilleri, James Lee Burke, Sébastien Rutés, John Harvey et James Grady.

Sans oublier tout de même que, hors polar, on a eu cette année deux romans historiques d’exception écrits par des auteurs de polar, à savoir La religion de Tim Willocks et Manituana des Wu Ming, un grand roman de SF avec Il est parmi nous de Norman Spinrad, de quoi se bidonner intelligemment avec D’amour et de sang frais de Christopher Moore et deux Terry Pratchett (L’hiverrier et Monnayé) et une très bonne fantazy de Pierre Pevel, L’alchimiste des ombres.

Et également une excellente année BD avec le Sandokan d’Hugo Pratt, un nouveau Enki Bilal avec Animal’z, trois adaptations réussies dans la collections Rivages/Casterman, à savoir Trouille de Marc Behm, Coronado de Dennis Lehane et Brouillard sur le pont de Bihac de Jean-Hugues Oppel, et tout dernièrement, La vierge froide et autres racontars, délicieuse adaptation des nouvelles de Jørn Riel et surtout le monumental Blast de Manu Larcenet.

Voilà, c’était un peu long, mais il faut dire que l’année a été excellente. Et je ne parle que de ce que j’ai lu. Voyons ce que 2010 nous prépare …

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commentaires

D
<br /> Bonjour, je suis contente de voir Ken Bruen dans les écrivains cités, je l'ai découvert récemment et je suis en train de lire tous ceux avec "Jack Taylor". Mon prochain sera "Dans la main du<br /> diable" avant "Chemin de croix". Bonne après-midi.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Ensuite il faudra essayer la série R&B, aussi drôle (humour noir bien sûr) que la série jack est désespérée.<br /> <br /> <br />
C
<br /> Je vous signale aussi un livre très noir, voire désespéré, mais d'une écriture magnifique : "Yama Loka terminus" de Léo Henry et Jacques Mucchielli aux éd. L'Altiplano. Avec une atmosphère de<br /> guerre civile présente, passée ou imminente, ça m'a rappelé le John Brunner et le Ballard d'il y a quelques décennies. Son sous-titre : "dernières nouvelles de Yirminadingrad". Certains classent ce<br /> livre en SF(Speculative Fiction alors), pour ma part, je dirais qu'il est inclassable. N'étant pas un fortiche de la critique, je vous renvoie à un lien :<br /> http://www.actusf.com/spip/article-6451.html<br /> et à celui des auteurs : http://www.yirminadingrad.eu/index1.html<br /> A LIRE<br /> Bonne année et bon caractère<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Merci pour le conseil, et pour les liens.<br /> <br /> <br />
H
<br /> Yeah, Craig Johnson est dans le top 10 !<br /> Je prépare mon best-of et il y sera en tête je pense.<br /> J'en ai raté pas mal, mai on ne peut pas tout lire malheureusement !<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Craig Johnson qui sera là aussi en 2010.<br /> <br /> <br />
H
<br /> passe au dessus de ce probleme, tu te prives de grand livre<br /> lire marignac c'est que du bonheur, j'ai decouvert cet auteur cete année<br /> c'est un tueur<br /> <br /> dommange ta liste manque de frenchy je trouve<br /> <br /> <br />
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J
<br /> A Xavier et Holden.<br /> C'est peut-être, sans doute (?) un bon auteur, mais je suis beaucoup plus têtu que lui, et que vous.<br /> Pour lui, les autres traducteurs sont des merdes (il l'écrit tel quel), les autres auteurs à quelques exceptions près des mauvais. Monsieur est le seul Auteur et Traducteur.<br /> J'ai eu le plaisir, partagé par pas mal de monde il est vrai, de me faire insulter par cet Artiste parce que j'avais commis le crime de lèse majesté de ne pas être d'accord avec lui.<br /> Je l'ai vu insulter de façon particulièrement violente et ordurière des gens qui ne savent même pas qu'il existe, et qui ne lui ont donc pas fait d'autre tord que de l'ignorer.<br /> Donc non, je ne le lirai pas. Le monde est plein de très bons livres, écrits par des gens soit beaucoup plus respectables, soit dont je ne connais pas les tares.<br /> Point final de mon point de vue.<br /> <br /> <br />
X
<br /> Renegade est excellent à mon goût, j'avais donné mon avis à sa lecture :<br /> <br /> "Peut-être, pour reprendre une proposition d’Antoine Chainas , le côté atypique du livre m’a captivé. Dessaignes, traducteur, après avoir flirté avec la bande jaune en Russie, est viré de la<br /> Croix-Rouge pour se retrouver à New York avec un futur certain devenu incertain. Avec cette incertitude, la plume – le clavier plutôt – de TM effleure puis crée une tension narrative en pointillé<br /> qui se conjugue parfois dans un suggéré ou un non-dit assez subtil – Philippe Claudel dans « Les âmes grises » ou « Le rapport Broedeck » m’embarquait parfois dans cette atmosphère opaque où les<br /> actions peinent à donner des actes décisifs.<br /> Le travail sur l’écriture donne un rythme qui sied à merveille à cette tension ; la phrase, sans être longue, supporte plusieurs enchâssements qui font écho à ce temps de l’incertain, « Le corps<br /> avait sa façon à lui d’être émotif, en quelques semaines, on entretenait une intimité étrange avec des gens qu’on connaissait à peine, à qui on avait parlé une ou deux fois.» La ponctuation, toute<br /> de virgules, est utilisée avec mesure sans peser sur la fluidité du texte.<br /> Thierry Marignac met en scène un anti-héros qui frôle le néant et la mort tout en gardant son humanité, loin d’un cynisme. Le salut semble vouloir passer par un club de boxe composé d’anciens et<br /> futurs délinquants dans un quartier où on croise des balles en marchant. « La fleur du destin que représentait cette amitié tombée du ciel – le traducteur dans la débine et le boxeur sonné –<br /> attachait Dessaignes à la Ville Noire, plus encore que Denis et ses oraisons tonitruantes. Ce soir-là, Big Steve le contemplait d’un air soucieux à la minute de repos, comme s’il ressentait la peur<br /> palpable que le Français martelait à tour de bras sur les sacs de frappe – son besoin de défense et, peut-être, de protection. » (p.95)<br /> Une intrigue, durant plusieurs chapitres, se dessine pour s’estomper, le schéma habituel est cassé pour un dénouement à la « En attendant Godot » éventuellement. L’auteur a pris de gros risques<br /> surtout à ce niveau et il a réussi sans l’ombre d’un infime doute. Presque inclassable, le roman reste aux confins des divers sous-genres du polar, l’histoire aurait pu tomber du côté du roman<br /> policier avant d’osciller vers la sphère de l’espionnage pour se centrer davantage dans le roman noir. Ou alors tout simplement elle est « Renegade Boxing Club » au titre intrigant, porteur d’un<br /> message non révélé même si le recours à Essenine donne quelques clés."<br /> <br /> <br />
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