En vrac quelques motifs de franche rigolade ou de désespoir, au choix.
J’ai reçu hier deux mails de pub, un à vomir (j’en avais déjà parlé) et un qui me fait hésiter entre le fou rire et la plus grande perplexité.
Pour le vomitif, ce sont de nouveaux les infâmes de peigne-culs de medicat-partner dont j’ai déjà parlé ici. Ils continuent à m’envoyer leur pub nauséabonde, et ils l’adaptent. Voici leur dernier message : « ATTENTION, les vacances scolaires arrivent … la multiplication des arrêts de travail se profile. Une seule solution, le contrôle médical » (les majuscules ne sont pas de moi).
Tu as compris racaille, salarié tu es un sale tire au cul qui profite de toutes les occasions pour en faire le moins possible. Heureusement nous sommes là, nous les blancs paladins du travail et de l’honneur et nous mettrons les gueux au pas. Medicat-partner, dans ce monde qui ne manque pas de saloperie, vous êtes vraiment la lie de la lie. Je vous vomis.
Pour le rire halluciné, voici le texte de la pub reçue, j’ouvre les guillemets et promis je ne change pas un mot :
« Journée mondiale de la lutte contre le SIDA
Offrez les préservatifs MANIX à votre image »
Comprenez mon étonnement, pour ne pas dire plus. Ai-je vraiment envie de voir ma tronche au bout d’une capote ? Enfilée sur … ben ou voyez bien non ? Serait-ce vraiment érotique ? Quel effet pourrait avoir sur la libido le faite de s’enfiler au moment critique la tête, tient au hasard, de Jean S. ? Comme disait le poète, la bandaison papa ça ne se commande pas, alors enfiler « Le thon blanc c’est excellent » ou « Avec décathlon, transformez vous en étalon » au moment d’émoi suprême …
Allez, je blague, c’est sur la pochette qu’ils proposent la pub, et si vous ne me croyez pas, c’est là. Et dire qu’un publicitaire connu, dont Pierre Desproges se demandait ouvertement s’il était un con déclarait sans rire que les publicitaires sont les poètes des temps modernes. Chaque époque a les poètes qu’elle mérite.
Quant à l’actualité sur deux sujets brûlants, à rire ou à pleurer, je préfère en rire, même quand c’est un rire jaune. Pour l’affaire d’un certain cinéaste, le meilleur avis est chez Maester (âmes sensibles s’abstenir !)
Pour la nomination du roquet, c’est là et là.
Bonne nuit. Demain ou après-demain je vous parlerai de l’adaptation BD de deux nouvelles de Jean-Hugues Oppel et du nouveau Fabienne Ferrère.