Commençons par les mauvaises nouvelles …
Grosse déception aujourd’hui, nous apprenons que Massimo Carlotto ne pourra pas être des nôtres. Miles Hyman non plus … Coup dur.
Mais … Mais le bonheur de retrouver les copains de la Noirode, de saluer Loriano Macchiavelli, de voir, enfin, en chair et en os, un alter ego italien en la personne de Giovanni Zucca (qui a entrepris la tâche titanesque de sortir une version italienne du dico de Maître Claude Mesplède), de retrouver le collègue de 813, Fred Prilleux, grand spécialiste de la BD ...
Et puis cette rencontre à L’instituo Cervantes avec José Manuel Fajardo et José Carlos Somoza ! Grandiose. Sans aucune exagération, j’ai posé 3 questions, demandé un commentaire sur le Nobel de Vargas Llosa, et juste fait une dernière relance, à chacun. Résultat, une rencontre de plus d’une heure et demi !!! Amis libraires et bibliothécaires, si vous pouvez, invitez-les tous les deux. Et prévoyez un bon traducteur.
Le pied, le feu d’artifice, sur la littérature de genre, notre fascination pour la cruauté, la place de l’amitié, ce que le mot communisme peut vouloir dire, pour un fils de républicain antifranquiste, et pour un roumain ayant vécu sous Ceausescu, sur la fraternité entre écrivains, sur la psychiatrie, sur l’art, sur l’émotion, sur la façon d’écrire un personnage, sur … Tout cela avec passion, humour, intelligence et générosité. Un vrai plaisir.
A propos, mes deux interlocuteurs, et moi-même sommes enchantés du prix donné à Vargas Llosa. Parce que c’est un des grands écrivains acuels. Parce que depuis Garcia Marquez ça faisait quand même un moment qu’aucun écrivain latinos n’avait eu le prix. Parce La ville et les chiens, ou La fête au bouc sont des romans monumentaux.
Bref, malgré les mauvaises nouvelles, un festival qui démarre sous les meilleurs auspices, d’ailleurs je vous laisse, faut que j’y retourne …