J’ai décidé, dans ce billet, de me dévoiler un peu. N’ayez crainte, je ne vais pas vous infliger mes états d’âmes et vous ne risquez pas le pensum de l’autofiction. Juste un aveu, à but littéraire quand même : Bien que fan de polars, je n’aime pas les chiens policiers, et pour tout dire, je n’aime pas les chiens tout court.
Par contre je fais partie de « ce genre d’individus » comme dit Terry Pratchett qui aiment les chats. Et qui vénèrent le dit Terry Pratchett.
So what ? Imaginez ma surprise et ma joie, il y a quelques jours, quand au détour du rayon d’une librairie j’ai trouvé ceci : Sacrés chats ! Kit de survie pour tous ceux qui vivent avec leur chat, de Terry Pratchett, illustrations de Gray Jolliffe.
Certes, je sais, il y a déjà eu des kilomètres de papiers écrits, dessinés, chantés sur les chats. Certes, mais là c’est du Terry Pratchett. Exemple :
« Lors du choix du nom destiné à votre félin, vous devriez aussi tenir compte de la force et de la rapidité qu’il peut véhiculer. Lorsqu’en pleine préparation d’un repas pour une foule d’invités, vous voyez un plateau de steaks premier choix s’approcher comme par magie du bord de la table, il est impératif de disposer d’un nom aussi effilé qu’une lame de rasoir et aussi puissant qu’une massue : « Zac » ou « Pif » ou « Crac » ont prouvé leur efficacité.
Les Egyptiens adoraient une déesse à tête de chat qui avait pour nom « Bast ! ». Vous comprenez mieux pourquoi, maintenant. »
A partir de là inutile que je vous en dise davantage.
Soit vous aimez les chats et/ou Pratchett, et vous êtes déjà en route vers la librairie la plus proche.
Soit vous n’aimez ni l’un, ni les autres … Et j’avoue que je ne peux m’empêcher de vous plaindre.
Terry Pratchett / Sacrés chats ! (The unadulterated cat, 1989), J’ai Lu (2009), traduit de l’anglais par Marguerite Schneider-English.