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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 20:36

Comme promis, Overblog, c'est fini.

 

J'ai rapatrié plus de 700 articles.

 

Restent les tout derniers, que j'avais déjà prévu sur la nouvelle plateforme.

 

Pour cause de pub donc, ceci est le dernier article à paraître ici. Bien entendu, je n'efface rien, mais qui m'aime me suive.

 

Me suive où ?

 

Me suive là ! J'espère ne perdre personne !

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 12:33

J’en avais entendu parler, certains ici ont insisté, j’ai donc lu Aux animaux la guerre de Nicolas Mathieu. Merci à ceux qui ont insisté.

mathieu-animaux-guerre

Quelque part dans les Vosges, un équipementier de l’automobile va fermer. Pas de quoi faire les gros titres. Qui s’y intéresse à part ceux qui vont rester sur le carreau et une inspectrice du travail ? L’hiver approche, le froid et la neige viennent plomber le ciel, et certains n’ont plus rien à perdre … Toutes les conditions sont remplies pour que les choses finissent mal. Le déclencheur : Quand Martel, délégué du personnel noyé sous des problèmes d’argent et Bruce, un intérimaire bas de front et gavé de stéroïdes décident de s’associer avec les petits caïds du coin pour aller enlever une pute à un concurrent à Strasbourg. A partir de là, tout dérape.


Merci à ceux qui ont insisté donc. D’emblée (c’est son premier roman), Nicolas Mathieu frappe un grand coup. C’est qu’on croyait ces chroniques du déclassement des « petits blancs » réservées à nos amis américains. Aux Frank Bill, aux Chris Offut, aux Larry Brown. Et bien non, on a cela aussi chez nous maintenant grâce à ce roman.


Et la comparaison n’est pas innocente.


Parce que Nicolas Mathieu choisi un territoire, un des rares, où, comme dans certains coins des US la nature peut faire sentir son emprise : ici le froid, la neige qui pèsent sur les gens, sur leur vie quotidienne.


Parce qu’il dépeint de façon terrible comment le racisme, la bêtise, la haine sont le résultat inévitable de la misère, de la peur, de la souffrance.


Parce qu’il nous montre des communautés qui se défont, un monde ouvrier qui n’existe plus en tant que tel et perd ses valeurs (c’est très bien écrit, très clairement et sans jamais insister). Parce qu’il sait aussi dépeindre ce monde en train de disparaître en tant que communauté, un monde que le patronat a très bien su diviser en séparant les « historiques » (de moins en moins nombreux) et les intérimaires, variable d’ajustement pour ceux qui commandent, boucs émissaire et responsables de tous les maux pour ceux qui subissent.


Voilà, rapidement, pour le fond, déjà passionnant. Mais cela ne s’arrête pas là (ou plutôt ne commence pas là). La forme est au diapason.


Au risque de perdre son lecteur, Nicolas Mathieu fait le choix d’un roman choral et mêle les temps sans avertir son lecteur. Cela surprend au début, puis on s’y fait et ça donne une très grande force et cohérence au roman. On sait que ça ne peut que mal finir, mais quand, comment, et pour qui ? Très belle progression et construction de l’intrigue.


Et quels personnages ! Aucun n’est monolithique (sauf peut-être le pauvre Bruce qui est vraiment trop con), ils existent tous, on les côtoie, Nicolas Mathieu leur donne une chair, des rêves, des mots (tous les dialogues sonnent juste), des failles, des éclairs de courage … bref une humanité.

 

Vraiment, pour un coup d’essai c’est un coup de maître, un auteur à suivre sans le moindre doute.


Nicolas Mathieu / Aux animaux la guerre, Actes Sud (2014).

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 19:19

Donald Westlake est mort depuis déjà quelques années, et pourtant quelques pépites nous arrivent encore, comme ce Finie la comédie découvert aux US en 2012.

Westlake-copie-1

Koo Davis est un comique de droite. Pendant le Vietnam, il a fait des tournées parmi les soldats comme faire-valoir des blondes de services qui allaient exhiber leurs formes généreuses. Et il a fait des blagues, de droite. Et c’est tout. Depuis il est revenu à son credo d’avant le Vietnam : surtout pas de blagues politiques. Maintenant il a la soixantaine et a son show télévisé. Jusqu’au jour où il est enlevé par une bande de bras cassés, nostalgiques des années passées et qui veulent relancer le mouvement révolutionnaire mort depuis quelques années.


Malheureusement pour Koo, il vaut mieux être enlevé par des pros qui savent ce qu’ils veulent (du fric) que par des charlots qui ne veulent pas voir que le monde a changé. Si en plus les responsables du FBI qui s’occupent de son cas ne sont pas des lumières, on sent bien que les jours à venir du pauvre Koo ne sont pas roses.


C’est vraiment intéressant de retrouver ces « vieux » romans de Donald Westlake. On y trouve un humour qui s’est affiné par la suite, mais il est souvent plus grinçant que dans les romans suivants en général, et que la série des John Dortmunder en particulier.


Ici l’humour vient bien entendu de ce pauvre Davis Koo qui ne peut jamais retenir une réplique, même dans les situations les plus dramatiques. Il vient aussi (mais teinté de noir) de l’amateurisme et de la bêtise des ravisseurs.


Et pourtant, stupides, bras cassés, dangereux et potentiellement sans pitié … le grand Westlake arrive, à un moment ou un autre, à tous nous les rendre proches, à nous faire sentir leurs souffrances, leurs illusions parfois (souvent) généreuses, leurs rêves, avant de nous faire replonger dans les catastrophes que déclenchent leur stupidité et leur folie (car ils sont tous assez atteints, de façon parfois émouvante, parfois ridicule, souvent les deux).


Et que dire de ce pauvre Koo, qu’on finit par trouver sympathique alors que lui non plus n’est pas un modèle pour l’humanité. Mais son entêtement à faire son boulot (faire rire) dans toute circonstance est touchant et même parfois admirable.


Alors oui, sans doute pas le meilleur Westlake, mais un très bon roman, drôle, grinçant, très humain qui fait revivre une époque qui semble bien lointaine.


Donald Westlake / Finie la comédie (The comedy is finished, 2012), Rivages/Thriller (2014), traduit de l’américain par Nicolas et Pierre Bondil.

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 18:47

Salut,

 

En ce mois d'août âs vraiment toride, certains bossent !

 

Et voici donc un nouveau forum consacré au polar.

 

Pour ma part, je n'ai pas le temps d'aller flaner sur les forums, j'ai essayé un temps, ça marche pas, mais vous y serez sans nul doute les bienvenus.

 

Sinon mon déménagement avance, j'ai attaqué l'année 2012, je serai bientôt exclusivement là.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 19:32

Encore les excellents conseils de la miss de Bédéciné. Encore un superbe roman que je n’aurais jamais ne serait-ce que regardé sinon … Fendragon de Barbara Hambly.

Hambly

Dans les régions du nord, régions oubliées du reste du royaume, la vie est rude et on est bien loin des fastes de la cour. Gareth, jeune courtisan fasciné par les ballades y débarque pour chercher le sauveur du royaume : « Lord Aversin le Fendragon, Baron de la Place d’Alyn et Seigneur du Wyr, le plus valeureux chevalier qui fut jamais dans les Pays d’Hiver ». Un dragon ravage la contrée autour de la capitale, et tous les champions envoyés par le roi se sont fait proprement carboniser.


Sa surprise est grande quand, accompagné de Jenny Waynest, une sorcière qui lui a sauvé la vie en route, il découvre un homme mal vêtu, en train de discuter de l’élevage des porcs dans la boue. Ce n’était pas là le Fendragon qu’il attendait ! C’est pourtant lui, et avec Jenny, sa compagne, ils partent pour le sud, le Dragon et surtout les intrigues de la cour et Zyerne, l’éblouissante sorcière qui semble régner à la place du Roi.


Que ça fait du bien de la bonne fantazy pour adultes ! Jamais je n’aurais choisi (je me répète) ce roman sur une table de libraire sans Cathie. Et j’aurais eu tort. C’est délicieux.


Humour délicieux avec cette façon de mettre à mal les clichés, de sauter à pied joint par-dessus les passages imposés (lisez, vous verrez), de renverser les valeurs habituelles du genre (et non, ce n’est pas forcément Fendragon le personnage principal), d’amener une touche d’horreur et de boue là où on attendrait de la fantazy mignonne … un vrai régal.


Plus une réflexion sur la différence, l’étrangeté, mais aussi le pouvoir (qui, c’est confirmé, corrompt) et sur le pouvoir absolu. Je sais cette réflexion est présente dans n’importe quel roman de fantazy pas complètement con, à commencer par le Seigneur des Anneaux où Gandalf ne veut absolument pas toucher l’anneau, mais ce n’est pas une raison pour ne pas la saluer ici.


Des personnages réjouissants, avec une vraie salope (pardon), et des héros qui se révèlent, doutent, sont faillibles … J’ai une certaine tendresse pour le brave Fendragon qui me fait penser au grand Clint, peut-être parce qu’on le découvre les pieds dans la boue à discuter cochon (voir Impitoyable), ou pour son côté malin sous des dehors de brute …


Bref un plaisir, et qui plus est un plaisir intelligent.


Barbara Hambly / Fendragon (Dragonsbane, 1985), Points/Fantasy (2006), traduit de l’américain par Michel Demut.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 10:14

Je relaie (avec un peu de retard, vacances obligent) cette annonce :

 

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Concours de nouvelles Paris Polar

Lancez-vous dans l'aventure littéraire !

 

 

La Mairie du 13e et l'association Paris Polar organisent du 21 au 23 novembre 2014 le festival Paris Polar.

Le parrain de cette 11e édition est l'écrivain nouvelliste Marc Villard et notre invité d'honneur sera le réalisateur Bertrand Tavernier.

 

Pour la 5e année un concours de nouvelles est organisé dans le cadre du festival. Pour cela, il suffit de rédiger une nouvelle qui corresponde au genre polar, roman noir ou littérature policière et d'y intégrer la contrainte littéraire fixée par le président du jury Marc Villard.

 

 

La nouvelle devra démarrer par cette première phrase :

 

"Les deux hommes patientaient devant un Lavomatic dans lequel se croisait la jeunesse du quartier."

et se terminer par cette dernière phrase :

 

"Elle leva les yeux vers la cime des arbres mais Dieu ne fit pas un geste dans sa direction."

 

 

Le jury sera présidé par l’écrivain Marc Villard et composé de professionnels et passionnés de littératures policières.Les prix seront remis par le président du jury, le maire du 13e Jérôme Coumet et la présidente de l’association Paris Polar le vendredi 21 novembre, à l’occasion de la soirée de lancement de l’édition 2014 du festival.

 

 

Le règlement du concours est à télécharger sur le site parispolar.fr. Les nouvelles sont à renvoyer avant le 4 octobre 2014 à l'adresse suivante : concours@parispolar.fr

 

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 11:38

Je continue à pêcher dans les piles de bouquins restés en rade. Celui-ci a plus d’un an, j’espère que vous le trouverez encore sur les tables des libraires, il ne vaut la peine. C’est Libyan exodus de Tito Topin.

 

Topin

Un toubib alcoolique, un pilote de chasse abattu, une femme enceinte, une jeune femme très belle, un archéologue français, un escroc de nationalité indéfinie, un prof de français et un grand gaillard d’origine tchadienne se retrouvent en fuite dans une Toyota, en route vers la Tunisie, alors qu’au dehors, en Lybie, la guerre fait rage, entre les derniers fidèles à la Pourriture et les rebelles appuyés par une force internationale. Dans ce chaos, qui tirera son épingle du jeu ?


Qui a dit qu’il fallait absolument écrire des pavés de 600 pages ? En à peine plus de 200 pages nerveuses, Tito Topin, vieux briscard du polar français fait le boulot, et le fait très bien.


Il plante un décor : La Lybie au moment de l’intervention internationale (et surtout française), avec le chaos qui l’accompagne. Militaires, miliciens, bordel complet, profiteurs … la chaleur et des paysages étonnants, tout y est. Un décor qu’il est le seul à avoir utilisé chez nous, sauf erreur de ma part.


Dans ce décor, quelques personnages, bien plantés, auxquels il donne une chair et un passé, juste ce qu’il faut pour expliquer le présent. Pas de mots inutiles, pas de temps perdu, ça claque et ça marche.

Ensuite il lance tout ça, à toute allure pour commencer, puis stoppe tout net, avant un final qu’on devinait bien sanglant …


En marge, je ne peux m’empêcher de voir un joli clin d’œil à Boule de suif du grand Maupassant (mais je me trompe peut-être), et j’ai trouvé au début du bouquin des airs du Salaire de la Peur … Peut-être était-ce voulu, peut-être est-ce suffisamment ouvert pour que chaque lecteur il colle ses références, dans tous les cas c’est fort agréable.


Tito Topin / Libyan exodus, Rivages/Noir (2013).

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 20:31

Je l’avais noté sur le blog de Biblio Manu, donc j’ai profité des vacances pour le lire : C’est L’impasse-temps de Dominique Douay.

Douay

Serge Grivat est un auteur de BD très, très terne. Plutôt trouillard, minable jusque dans ses infidélités, vraiment pas un super héros. Et pourtant, c’est à lui que revient, un jour, un drôle de briquet. Un briquet qui ne donne pas de feu, mais permet d’arrêter le temps pour tous, sauf pour lui. Le voilà lâché au milieu d’une ville, d’un monde immobilisé et à sa merci. Tout est à lui, les plus belles boutiques, les meilleurs restaurants, les plus belles femmes. Mais on le sait bien, toute médaille a son revers …

 

Très intéressant ce court roman. J’ai failli être agacé … Démarrage très bien. Découverte du pouvoir, avec l’effarement qui va avec très bien aussi. Les premières envies pour profiter et enfreindre les premiers tabous, c’est toujours bien, avec parfois une vraie imagination iconoclaste qui fait bien rire.


Et puis à un moment j’ai crains qu’on n’aille que vers une surenchère de plus en plus horrifique et grand-guignol, et juste au moment où j’aurais pu commencer à m’agacer … plaf ça bascule dans du beaucoup plus noir.


Et la fin est très forte. Donc un très belle fable, qui sait gratter là où ça démange, qui joue des clichés sans tomber dedans, qui déstabilise et fait rire jaune. En bref une réussite.


Merci Manu.


Dominique Douay / L’impasse-temps, Les moutons électriques (2014).

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 12:48

Encore des lectures d’été pour rattraper des romans oubliés durant l’année. Nord de Frederick Busch, magnifique. Je sais bien que je m’y prends à l’envers, il aurait mieux valu lire Filles avant. Tant pis.

 

Busch.jpg

Jack a quitté le nord du pays où il a perdu sa fille et sa femme. Depuis il végète, dans différents petits boulots liés à la sécurité. C’est ainsi qu’il tire une avocate newyorkaise, Merle, d’un mauvais pas. Et qu’elle lui propose un boulot : retrouver son neveu disparu depuis quelques semaines là-haut, au Nord. Parce qu’il n’a plus rien à perdre Jack accepte de revenir là où tant de fantômes l’attendent.


Attention, roman déconseillé à ceux qui veulent de l’action, du suspense et des coups de théâtre. C’est sûr, personne ne va écrire « thriller » sur la quatrième ! Mais que c’est beau et émouvant !


Même pour quelqu’un comme moi qui a fait l’erreur de ne pas lire le précédent, le personnage de Jack est inoubliable. Et pourtant, il y en a dans le polar des privés qui se trimballent leur lot de fantômes et de remords. On pourrait dire que ce n’en est qu’un de plus. Un de plus, mais qui valait la peine.


L’enquête est totalement accessoire, même si ça résolution, tout d’un coup, remet la violence au cœur du roman. Ce qui est beau c’est l’écriture, l’accompagnement de l’errance de Jack, ses relations avec son ancien mentor, ses doutes, son silence …


Vraiment un très beau roman, triste, nostalgique mais pas larmoyant, de ceux qui vous prennent aux tripes.


Frederick Busch / Nord (North, 2005), Folio Policier (2013), traduit de l’américain par Stéphanie Levet.

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 20:11

Encore un conseil de Cathie, archiduchesse de Bédéciné : Avance Rapide de Michael Marshall.

Marshall

Stark est privé, un Marlowe du futur comme il le dit lui-même. Il vit dans le quartier Coloré. Et il est l’un des rares à connaître les autres quartiers de la Cité. C’est pourquoi c’est à lui que Zenda fait appel quand un haut fonctionnaire de Centre Action est enlevé. Pour cela et pour une autre capacité de Stark assez … étonnante. Mais disons qu’au départ tout semble facile, trop facile même. Et Stark sait bien que lorsqu’une affaire démarre trop facilement, c’est qu’une montagne d’emmerdes est en train de s’accumuler.


Est de la SF ? Certainement. Du polar ? Ben oui, avec un point de départ comme ça. Est-ce aussi autre chose ? Sans le moindre doute.


Un privé hard boiled comme narrateur, qui va en prendre plein la tête, déraper sérieusement hors la loi, être très border line, révéler des failles et un lourd passé … Bref le privé de roman noir dans toute sa splendeur.


Ajoutez un monde futur allumé, complètement différent, mais finalement pas si éloigné si on y réfléchit bien.


Rajoutez une dimension supplémentaire dont je ne dirai rien pour ne rien dévoiler de l’intrigue, et vos avez ce roman enthousiasmant, qui devrait embarquer sans problème les amateurs de SF qui n’ouvriraient jamais un polar, et les amateurs de polars qui n’iraient jamais voir du côté de la SF. Alors ne parlons pas des lecteurs comme moi qui adorent les mélanges !


C’est parfois très émouvant, souvent très juste, beaucoup plus actuel qu’on ne pourrait le croire,  toujours plein d’humour et d’énergie et en même temps assez glaçant à la réflexion.  Un vrai plaisir.


Michael Marshall / Avance rapide (Only forward, 1994), Bragelonne/Milady (2014), traduit de l’anglais par Ange.

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