« Quand j'ai finalement rattrapé Abraham Trahearne il était en train de boire des bières avec un bouledogue
alcoolique nommé Fireball Roberts dans une taverne mal en point juste à la sortie de Sonoma, en Californie du Nord ; en train de vider le coeur d'une superbe journée de printemps. » James
Crumley (Le dernier baiser)
Vous vous doutez bien que je ne suis pas revenu du salon toulousain les mains vides. Dans ma besace, quelques ouvrages dédicacés. Dont la BD adaptée des nouvelles de Jean-Hugues Oppel, et Car voici que le jour vient le nouveau roman de Fabienne Ferrère, entre autres.
Une nouvelle fois, Gilles Bayonne chevau-léger du roi est obligé d'obéir à Cheverny, le grand chancelier de Henry IV, qui menace sa famille. Au lieu de se trouver sur le champ de bataille comme il le souhaite, il est obligé de rester à Paris pour enquêter sur deux affaires. Une série de vols particulièrement audacieux et fructueux chez différents riches marchands, et surtout le meurtre sauvage d'un curé, retrouvé enfermé dans un tonneau et dévoré vif par des rats. A l'heure où les luttes sanglantes entre catholiques et protestants sont encore dans toutes les mémoires, un tel meurtre ne peut rester impuni. Accompagné du jeune Pique-Lune, Gilles Bayonne va devoir affronter un assassin particulièrement inventif et cruel, et garder ses arrières pour se protéger des espions de Cheverny et des commissaires du Châtelet qui voient d'un mauvais œil un soldat venir chasser sur leurs terres.
Nous retrouvons ici Gilles Bayonne, enquêteur dans Le chien du Diable. On attendait l’auteur au tournant, impatients de voir si elle allait pouvoir transformer un premier essai plus que prometteur. Alors ? Alors … Essai transformé.
On retrouve la richesse de son univers, la qualité et l'érudition de son écriture qui nous plonge directement à la fin de ce XVI ° siècle. A ce sujet il faut avertir le lecteur. Car voici que le jour vient n’est pas un de ces romans historiques de plage, vite écrit, vite et facilement lu, encore plus vite oublié. C’est un roman exigeant, maniant une langue sans concession, qui fait la part belle à de vieille tournures et à un vocabulaire riche. Il faut un peu d’attention, une attention pleinement récompensée.
Quel plaisir de retrouver Gilles Bayonne, hanté par la mort de son frère qu’il n’a pas su prévenir, et un Pique-Lune picaresque en diable qui apporte un touche d'humour, même si lui-même vit avec de bien méchants souvenirs. Ils sont entourés d'une étonnante galerie de personnages secondaires, qui donnent toute sa chair à cette description d'un Paris sensuel ou sensoriel.
Sensuel et sensoriel car dans ce Paris du XVI, ça pue, on marche dans la fange et le sang, on jure, on se bagarre, on aime, on ripaille, on boit, on survit comme on peu, on crève souvent de faim. Dans les geôles du Chatelet, la torture est de mise (rassurez-vous pas de sensationnalisme ni de voyeurisme), et la majorité de la population vit dans une misère noire.
Plus qu’un roman historique, un vrai roman noir du XVI ° siècle, plein d’empathie pour ceux qui souffrent, les faibles, ceux sur qui tout le monde peut taper, en bref le peuple, et plus encore, les enfants du peuple. Mais sans misérabilisme, les victimes n’étant pas dépourvues de ressources et sachant, à l’occasion, rendre coup pour coup.
Comme l’ensemble est soutenu par un intrigue sans faille qui fait tourner les pages, l’essai est transformé comme je l’écrivais plus haut.
Fabienne Ferrère / Car voici que le jour vient, Denoël (2009).
PS. Dans ma note sur le premier roman je demandais si on pouvais avoir un peu plus de castagne. Il y en a un peu plus. Mais comme je suis très exigent, j’en voudrais encore un petit peu plus, s’il vous plait madame l’auteur …
Deux nouvelles de Jean-Hugues Oppel ont été adaptées pour ce nouvel ouvrage de la collection noire Rivages/Casterman.
Je connaissais la première, Brouillard sur le pont de Bihac pour l’avoir lue … en espagnol dans le recueil Mestizo distribué à la Semane Negra de 2000 ! Etranges détours.
Quelque part dans la Yougoslavie en pleine guerre civile, un sniper ; un véhicule blindé des Nations Unies, avec à son bord des soldats qui s’emmerdent ; deux hommes qui vont tenter de tirer leur épingle du jeu et fuir à bord d’un véhicule plein de billets oublié dans les ruines d’une banque ; un pont. Sur le pont passe un gamin, le sniper l’a dans sa lunette, les deux véhicules sont dans le coin …
Je connaissais aussi la seconde, 58 minutes pour mourir, parue il y a quelques années également dans un recueil de contes de Noël pas vraiment angéliques. Un tueur, son contrat, un jour de Noël, dans un aéroport. Malgré les efforts de la police qui a eu des informations, la bombe sautera dans l’avion, dans 58 minutes.
Dans les deux nouvelles, du Oppel épuré, net, sans gras. Le dessin de Gabriel Germain, en noir et blanc, sans le moindre gris, colle magnifiquement au sujet. Pas une bulle de trop, pas un détail superflu. Du noir, du blanc, le minimum, un dessin sec comme un coup de trique. Pur et beau comme du Muñoz, contrasté comme du Frank Miller, l’équivalent graphique de la phrase sujet, verbe, complément.
Parfait. Difficile après ça d’imaginer meilleure adaptation.
Jean-Hugues Oppel (Scénario) et Gabriel Germain (Dessin) / Brouillard sur le pont de Bihac, Rivages/Casterman/Noir (2009).
En vrac quelques motifs de franche rigolade ou de désespoir, au choix.
J’ai reçu hier deux mails de pub, un à vomir (j’en avais déjà parlé) et un qui me fait hésiter entre le fou rire et la plus grande perplexité.
Pour le vomitif, ce sont de nouveaux les infâmes de peigne-culs de medicat-partner dont j’ai déjà parlé ici. Ils continuent à m’envoyer leur pub nauséabonde, et ils l’adaptent. Voici leur dernier message : « ATTENTION, les vacances scolaires arrivent … la multiplication des arrêts de travail se profile. Une seule solution, le contrôle médical » (les majuscules ne sont pas de moi).
Tu as compris racaille, salarié tu es un sale tire au cul qui profite de toutes les occasions pour en faire le moins possible. Heureusement nous sommes là, nous les blancs paladins du travail et de l’honneur et nous mettrons les gueux au pas. Medicat-partner, dans ce monde qui ne manque pas de saloperie, vous êtes vraiment la lie de la lie. Je vous vomis.
Pour le rire halluciné, voici le texte de la pub reçue, j’ouvre les guillemets et promis je ne change pas un mot :
« Journée mondiale de la lutte contre le SIDA
Offrez les préservatifs MANIX à votre image »
Comprenez mon étonnement, pour ne pas dire plus. Ai-je vraiment envie de voir ma tronche au bout d’une capote ? Enfilée sur … ben ou voyez bien non ? Serait-ce vraiment érotique ? Quel effet pourrait avoir sur la libido le faite de s’enfiler au moment critique la tête, tient au hasard, de Jean S. ? Comme disait le poète, la bandaison papa ça ne se commande pas, alors enfiler « Le thon blanc c’est excellent » ou « Avec décathlon, transformez vous en étalon » au moment d’émoi suprême …
Allez, je blague, c’est sur la pochette qu’ils proposent la pub, et si vous ne me croyez pas, c’est là. Et dire qu’un publicitaire connu, dont Pierre Desproges se demandait ouvertement s’il était un con déclarait sans rire que les publicitaires sont les poètes des temps modernes. Chaque époque a les poètes qu’elle mérite.
Quant à l’actualité sur deux sujets brûlants, à rire ou à pleurer, je préfère en rire, même quand c’est un rire jaune. Pour l’affaire d’un certain cinéaste, le meilleur avis est chez Maester (âmes sensibles s’abstenir !)
Après quatre jours de folie, je continue à rattraper mon retard dans la série Charlie Parker de John Connolly avec La proie des ombres.
Charlie Parker est contacté par Rebecca Clay pour un travail en apparence assez simple : décourager un homme qui la harcèle depuis quelques jours. Il se souvient alors pourquoi ce nom lui était familier. Il y a cinq ans, le pédopsychiatre Daniel Clay disparaissait. Les enfants victimes de violences et d’abus sexuels qu’il suivait étaient pris pour cible par des violeurs. Leurs témoignages faisaient état d’hommes aux masques d’oiseaux … Daniel Clay complice ou victime ? L’homme qui suit Rebecca le cherche et semble penser qu’il est vivant et qu’elle sait où il se trouve. Il était en prison quand sa fille traitée par Daniel Clay a disparu. Mais qui le manipule dans l’ombre ? Parker va une nouvelle fois entamer un voyage vers les ténèbres.
Comme toujours l’intrigue est impeccable, comme toujours on est confronté au Mal, comme toujours les choses sont plus compliquées qu’elles n’y paraissent au premier regard, comme toujours c’est teinté, finement teinté de fantastique, et comme toujours, il y a de ci de là une touche d’humour très irlandaise, même si tout se déroule au US.
Il est cette fois question non de religion et de métaphysique comme dans L’Ange Noir, mais des violences faites aux enfants. Il y est aussi question de l’impunité des puissants, de culpabilité (comme toujours dans cette série), de l’attrait de la vengeance ... Et, comme souvent, c’est d’Angel et Louis, personnages qu’on préfère avoir avec que contre soit, que viennent les quelques touches d’humour. Peut-être pas le meilleur de la série, mais très très recommandable quand même.
John Connolly / La proie des ombres, (The unquiet, 2007) Pocket (2009), traduit de l’irlandais par Jacques Martinache.
Voilà, c’est fini … Je ne vais pas jouer les modestes, c’était bien, c’était même très bien. C’est du moins le ressenti des organisateurs, comme ça, à chaud. On fera dans quelques jours un bilan un peu réfléchi, mais là, voilà ce qui me reste.
Comme souvent dans ce genre de manifestation, il y a une ou deux personnalités qui marquent, dont le nom est sur toutes les lèvres. Je ne crois pas trop me tromper en disant que dans l’esprit de pas mal de monde, ce premier festival sera celui de Carlos Salem. Omniprésent, dès le jeudi après-midi où il nous fit un one man show à l’instituto Cervantes, puis à la médiathèque José Cabanis. Carlos Salem c’est une sorte de machine à parler, avec juste un bouton ON, mais pas de bouton OFF. Il passe du sérieux au comique, vous fait rire aux larmes, passe d’un blague de cul (ben oui, il faut le dire on a peu parlé des interprétations des évangiles) à une discussion très sérieuse sur cohérence et vraisemblance dans le polar … Un vrai show man, qui avait déjà vendu et dédicacé sa pile de bouquins samedi en milieu d’après-midi. Parce que si vous vous arrêtez devant lui, vous achetez. Et en plus après vous n’êtes pas déçus …
Et puis il y a la foule de moments magiques qui vont me rester …
La rencontre autour de Francisco Gonzalez Ledesma, dont nous sommes tous sortis la gorge serrée, évitant de parler trop vite, pour ne pas pleurer. La présentation de Paco Camarasa, libraire de la librairie barcelonaise Negra y Criminal fut magistrale. Je dis présentation, je devrai dire hommage, et un hommage rendu par un lecteur averti et un ami, un hommage extrêmement émouvant, qui donna tout de suite le ton. Francisco Gonzalez Ledesma, Juan Marsé, Manuel Vazquez Montalban, les trois auteurs, d’après lui, qu’il faut lire, et qu’il faudra continuer à lire dans 50 ans pour comprendre la Barcelone de la transition.
Ensuite ce fut le tour de l’invité d’honneur, qui sait si bien dire sa ville, son amour pour elle, pour les gens qui l’habitent, pour ceux qui y ont résisté dans les heures sombres et continuent à lutter aujourd’hui. Qui sait si bien raconter, son premier métier d’avocat, puis celui de journaliste. Qui nous conta la genèse de Mendez, personnage construit à partir de 4 flics qu’il a rencontrés : un tireur d’élite et garde du corps qui oubliait parfois son arme, un flic de quartier dont tous les truands se moquaient, un autre qui, quand il poursuivait un voleur, tirait un coup de feu à blanc et lançait des petits cailloux sur le fuyard, et un dernier avec lequel il dût partager le lit, une nuit en Sicile … Cela et tant d’autres choses, racontées avec un talent et une émotion qui, voilà, nous a laissé les larmes aux yeux, tous debout, à l’applaudir.
L’inauguration du festival, avec un Claude Mesplède impérial, alignant les anecdotes, défendant avec fougue sa littérature préférée, devant une salle comble, premier indice que ça allait bien se passer.
Les numéro de clowns de Jean-Hugues Oppel, Jéronimo Tristante et … Carlos Salem devant les excellents photographes Vincent Loison et Xavier Hacquart, les Pictographistes, qui ont tiré le portrait de presque tous les invités.
La brillante analyse de Raul Argemi, expliquant la différence entre Barcelone et Madrid par celle, fondamentale, entre l’homme de la vallée, rassuré par un univers clos dont il perçoit les limites, et celui de la pampa (ou du bord de mer) qui, confronté à l’infini, doit chercher ces limites en lui-même.
Les sourires sur les visages de tout le monde samedi, en début d’après-midi, quand nous avons vu le monde, tant de monde, arriver.
L’histoire du premier sens interdit de l’histoire, racontée par Didier Daeninckx, et comment ce sont ces détails, trouvés par hasard au gré d’une recherche historique, qui font la chair d’une histoire.
La brillante, que dis-je brillante, brillantissime, présentation des trophées 813 par Frédéric Prilleux.
Le plaisir de rencontrer, même trop brièvement, mais en vrai, des gens jusque là croisés uniquement sur la toile.
Les hilarantes tribulations de son Rendez-vous au 10 avril par Benoit Séverac qui réussit à faire rire la salle au milieu du débat sur guerre et polar.
Un AG de l’association 813 détendue, souriante, agréable.
Ay Carmela, repris en cœur par tous, ou presque, le samedi soir lors du repas.
Les blagues innombrables de Jeronimo Tristante, Alfonso Mateo Sagasta, Paco Camarasa et …Carlos Salem. Comment ? Non, je ne peux pas les répéter, et encore moins traduire ici.
Le discours brillant et déjanté de Jean-Bernard Pouy recevant son prix 813. On l’attendait bien entendu, on n’a pas été déçus.
Alfonso Mateo Sagasta nous racontant l’arnaque immobilière de Duc de Lerma … au XVII° siècle : Grand organisateur du déménagement de la cour à Valladolid, il y acheta, à bas prix, tous les terrains libres juste avant le déménagement. Et rebelote quelques années plus tard, pour le retour à Madrid. Comme quoi nos financiers n’ont même pas le mérite de l’imagination.
Le talent de Benoît Peyrucq, dessinateur de presse qui avant de filer couvrir le procès Clearstream a dessiné, avec un talent époustouflant, les participants du salon lors des différentes tables rondes.
La très belle lettre envoyée par Patrick Pécherot pour remercier les copains de 813 de lui avoir décerné son prix. Et la non moins belle lecture qu’en fit Corinne.
La solitude du traducteur de fond qui s’aperçoit que ni Paco Camarasa, ni Carlos Salem ne le regardent, et que la phrase dure, dure, dure … La détresse de l’autre traducteur de fond qui baisse la garde, croyant la rencontre terminée et qui d’un coup s’aperçoit qu Paco (encore lui) vient de repartir pour un tour et qu’il a perdu le fil …
Le récit d’un marathon gastronomique avec Manuel Vazquez Montalban par Claude Mesplède.
Le bonheur de boire un canon avec les copains que l’on ne voit pas assez, Corinne et Jacques (salut la noirôde) bien entendu, et Jordi, Paco, Boris, Mouloud, Frédéric, Sébastien, Bernard, Stéphanie, Michel …
Les sourires fatigués mais épanouis dimanche en fin d’après-midi, quand on savait déjà qu’on avait réussi quelque chose d’important.
Paco Camarasa, haranguant sa table, disant qu’il fallait bien se souvenir de ce premier festival pour pouvoir dire, dans quelques années, qu’on y était, à ce tout premier, comme il est fier de dire qu’il était à la première Semana Negra (avec tout ce que la comparaison a d’excessif !)
La présence magnétique et la voix de Georges Tyras disant des poèmes de Manuel Vazquez Montalban.
Carlos Salem pour une fois rendu muet par l’acclamation à l’annonce de sa deuxième place pour le prix 813.
Deux anecdotes de Daniel Vazquez Salles concernant son père Manuel : Comment un matin une dame arrive chez eux, sonne, et demande à Manuel Vazquez Montalban de retrouver des bijoux qu’on lui a volé. Et comment alors qu’il était étudiant il doit commenter un texte de son père. Comment il arrive à convaincre Manuel de l’écrire à sa place. Et comment il récolte un 5 avec ce commentaire : Vous n’avez absolument pas compris ce que voulait dire l’auteur.
Le récit par Jeronimo Tristante d’une arnaque Madoff au XIX° par une aventurière qui, déjà, promettait des rendements faramineux, et amassa une fortune avant d’être arrêtée au moment où elle filait pour Paris. Comme quoi nos financiers n’ont même pas etc …
J’en oublie forcément, et je n’étais pas partout. Et puis, aussi et surtout un sentiment dominant, pas franchement dans l’air du temps, pour ne pas dire ringard, la sensation d’une grande fraternité.
Je ne peux pas finir sans y aller de mon merci … Parce que finalement qu’ai-je fait ? Juste une des choses qui me plait le plus en ce bas monde (j’ai dit une des choses, pas la seule, pas la peine de laisser de commentaires désobligeants). Discuter avec des écrivains, conseiller des bouquins à des gens, parler espagnol et boire des canons avec des copains !
Mais pour ça, il a fallu que des gens organisent, cherchent des subventions, des soutiens, des appuis, fassent imprimer des affiches, installent des tentes, des sanitaires (et oui), assurent des permanences aux tables des différentes associations, préparent les repas, les servent, débarrassent …
Et bien entendu, il a fallu Claude Mesplède pour donner l’impulsion initiale, et mettre au service de ce week-end sa capacité inégalable à trouver les bonnes volontés et les savoir-faire et à nous mettre tous ensemble au boulot.
Merci mille fois à toutes et à tous, j’ai passé quatre jours fantastiques.
Une dernière chose. Pour les photos, je suis un dinosaure de l'argentique. Ce sera donc dans quelques jours.
Si on ajoute que juste derrière venaient Les cœurs déchiquetés d’HervéLe Corre, et Aller simple de Carlos Salem, le lecteur attentif se doute bien qu’une fois de plus je me retrouve totalement dans ces prix.
Sinon, ce fut, un grand week-end, nous sommes tous sur les rotules, je vous en parle un peu plus demain …
Il est tard, la journée a été ... fatigante, intense, joyeuse, enthousiasmante ...
Beaucoup de monde pour le premier jour de TPS, des rencontres réussies. Paco de la librairie barcelonaise Negra y Criminal nous a arraché des larmes en parlant de Francisco Gonzalez Ledesma, et le même Gonzalez Ledesma nous a achevé, faisant lever les presque 200 personnes de l'auditorium pour un hommage, avec yeux rouges et applaudissements. J'y reviendrai, au calme, et au repos, mais ce sont des moments magiques qui à eux seuls justifient tous les efforts d'organisation.
Et aussi des moments d'intense rigolade, avec les showmen que sont Carlos Salem, Alfonso Mateo Sagasta et Jeronimo Tristante. Des moments de réflexion avec Alicia Gimenez Bartlett et Raul Argemi ... bref un départ en fanfare.
On en reparle la semaine prochaine.
Et demain soir, les trophées 813, l'AG 813, les deux rencontres du dimanche ...
C'est donc ce week-end, mais ça commence dès demain pour ceux qui pourront se rendre à l'instituto Cervantes à 15H00 ou à la Médiathèque José Cabanis à 18h00 pour deux rencontres avec Carlos Salem.
Et si vous le désirez, sur le blog de TPS vous avez le programme complet. A très bientôt.