Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 18:42

Cette semaine dans les kiosques et les librairies, Temps Noir n°14.

 

Encore un numéro particulièrement copieux : 350 pages.

 

Un numéro presque entièrement consacré au polar français avec :

Un dossier sur les premiers français de la série noire.

Les interviews de douze acteurs (auteurs et éditeurs) des années 80 (Lebrun, Manchette, Pouy, Jonquet, Guérif …).

Une correspondance entre Léo Malet et Albert Simonin.

La pièce Le cave se rebiffe de Frédéric Dard et Albert Simonin.

Cinéma avec des articles sur Claude Chabrol, Henri-George Clouzot et Lucas Belvaux.

BD avec un article sur Manchette adapté par Tardi.

Et pour finir, quelques notes de lectures.


De quoi tenir un moment pour les passionnés de polar.

Partager cet article
Repost0
4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 19:05

Deux infos :

 

Pour en finir avec la rencontre avec James Ellroy, j’ai découvert grâce à Travis (merci Travis) que l’enregistrement de la rencontre avait été mis en ligne par la médiathèque. Vous pouvez le télécharger là. Passez les deux premières minutes (où on n’entend que les gens qui s’installent) et vous pourrez entendre en VO le speach fracassant de la bête de scène. On comprend mieux, à cette écoute, ce qu’on perd à la traduction …

Je sais que la rencontre du lendemain avec Craig Johnson a été enregistrée, mais pour l’instant elle n’est pas téléchargeable. Vous pouvez toujours aller pister si elle arrive en allant là.

 

Pour les toulousains, dans le cadre du festival Cuba Hoy à Tournefeuille, je sera samedi 05 février l’assistant du Maître (Claude Mesplède), pour un panorama du polar latino-américain. Ce sera à 12h00, au gymnase du château à Tournefeuille.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 21:46

Un dernier point avant le week-end polar américain à José Cabanis.

 

On m’a signalé que, si la salle où aura lieu la rencontre se révèle trop petite, la rencontre avec James Ellroy sera filmée et transmise en direct sur la vidéo interne de la médiathèque, mais également en streaming sur le web.

 

Ca commence à 18h00.

 

Et j’espère que vous serez aussi très nombreux samedi à 17h00, au même endroit, pour rencontrer Craig Johnson, qui devrait être accompagné de son éditeur Oliver Gallmeister.

 

Dans un tout autre genre, ce sera une magnifique rencontre, je n’en doute pas un instant.

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:19

Pour les toulousains, je rappelle que la week-end sera noir, très noir.

 

Vendredi, James Ellroy sera chez nous. A Ombres Blanches pour signer à partir de 16h30, puis à la médiathèque José Cabanis avec ma pomme pour parler de La malédiction Hilliker à 18h00 (où on pourra aussi se procurer son dernier bouquin, et le faire signer).

 

Samedi, c’est Craig Johnson qui sera à la médiathèque à partir de 17h00, toujours avec ma pomme.

 

Et dès demain, je vous cause du Ellroy.

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:18

Pour la troisième année, Toulouse Polars du Sud lance son concours de nouvelles Thierry Jonquet. Le thème de cette année :

 

Quand la ville rose dort …


Pour les détails, le règlement complet, le formulaire d’inscription … C’est , ou .

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 21:10

On m'a signalé un nouveau blog, consacré à Jean-François Vilar. Vous pouvez y aller flaner.

 

Les quais du polar 2011 se précisent, vous pouvez déjà trouver sur le site la liste des invités, ainsi que celle des polars sélectionnés pour le prix de cette année.

 

En parlant de prix … TPS lance aussi son prix Violeta Negra, qui sera décerné en octobre prochain pendant le salon. Le prix s’attachera à récompenser un polar écrit dans une langue du sud (notion certes assez vague) et publier dans l’année précédent le festival. Je suis heureux de vous présenter la liste des ouvrages retenus :

 

Nager sans se mouiller de Carlos Salem (Argentine/Espagne)

Personne n’aime les flics de Guillermo Orsi (Argentine)

Patagonia Tchou Tchou de Raul Argemi (Argentine/Espagne)

Empereurs de ténèbres d’Ignacio del Valle (Espagne)

J’ai confiance en toi de Masssimo Carlotto et Francisco Abate (Italie)

L’empoisonneuse d’Istanbul de Petros Markaris (Grèce)


A la vue de cette liste mes lecteurs les plus attentifs sentiront poindre un doute : aurais-je d’une manière ou d’une autre trempé dans cette affaire … Ben oui, avec le Parrain en personne (comprenez Claude Mesplède).

 

J’enchaîne en souplesse sur les liens suivants :

 

J’ai découvert sur le blog de Raul Argemi une nouvelle revue en ligne pour les hispanophones. Ca s’appelle sigueleyendo.

 

J’y ai déjà pioché quelques papiers forts instructifs. Comme celui-ci de l’argentin Guillermo Orsi.

 

Ou cet hommage de  Raul Argemi à une grande dame, inconnue ici, mais qui a bercé des générations de gamins en Argentine (au point que TOUTES les tortues argentines, sans exception, s’appellent Manuelita), Maria Elena Walsh, décédée lundi.

Demain je vous raconterai Marcus Malte

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 15:52

Une petite piqure de rappel pour les toulousains qui auraient oublié …

 

Mardi 11 Janvier à 18h00 à la Librairie Ombres Blanches, rencontre avec Leonardo Padura autour de son dernier roman (pas un polar mais un monument !) L’homme qui aimait les chiens.

 

Mercredi 12 janvier à 18h30 à la librairie de la Renaissance, rencontre avec Marcus Malte autour de son dernier roman Les harmoniques (absolument magnifique, je vous en cause demain).

 

J’aurai le grand honneur et l’immense plaisir d’animer ces rencontres, la première en compagnie de la traductrice de Leonardo Padura, la seconde en duo avec Claude Mesplède.

 

Le lendemain, jeudi 13, Marcus Malte sera à midi à la bibliothèque du CE d’Air France, et dans l’après-midi dans le Gers, à la médiathèque de Samatan.

 

Pour toutes les dates des rencontres avec Leonardo Padura, rendez-vous sur le site des éditions Métailié.

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 21:31

En ce début d’année, la ville rose sera sérieusement teintée de noir ! Et le programme est sacrément relevé, jugez-en plutôt :

 

Mardi 11 Janvier à 18h00 à la Librairie Ombres Blanches, rencontre avec Leonardo Padura autour de son dernier roman (pas un polar mais un monument !) L’homme qui aimait les chiens.

 

Mercredi 12 janvier à 18h30 à la librairie de la Renaissance, rencontre avec Marcus Malte autour de son dernier roman Les harmoniques.

 

Vendredi 28 janvier à 18h00 à la Médiathèque José Cabanis, rencontre avec James Ellroy (oui, vous avez bien lu, James Ellroy), autour de son dernier roman La malédiction Hilliker.

 

Samedi 29 janvier à 17h00 à la Médiathèque José Cabanis, rencontre avec Craig Johnson autour de ses deux romans Little Bird et Le camp des morts.

 

Samedi 12 février à 18h00 à la Librairie Ombres Blanches, rencontre avec Pascal Dessaint autour de son dernier roman Le bal des frelons.

 

Je serai aux manettes pour les rencontres avec James Ellroy et Craig Johnson, j’animerai avec Claude Mesplède la rencontre avec Marcus Malte, et que je serai malheureusement absent pour celle avec Pascal Dessaint. Pour Leonardo Padura j’attends confirmation, mais je serai de toute façon dans la salle à défaut d’animer la rencontre.

 

A bientôt ?

Partager cet article
Repost0
29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 19:38

Plus que deux jours … Et d’ici 2011, je suis plongé dans ce qui s’annonce déjà comme un des chocs de la rentrée, le nouveau Padura. Je vous en recause l’an prochain. Donc nous le savons (et pas seulement de Marseille comme disait le grand Pierre), fin décembre est le moment de la neige, du fois gras, des cadeaux, de la gastro et … des bilans. Je ne sais plus où j’ai lu que lorsque le monde va mal, la littérature noire se porte bien. Je ne sais pas s’il y vraiment un lien de cause à effet, mais 2010 semble donner raison à cette croyance populaire.

 

Excellente année polar donc, avec de très bons bouquins venus du monde entier : Espagne (avec Alicia Bartlett Gimenez, Carlos Salem, Francisco Gonzalez Ledesma ou Ignacio del Valle), Italie (Massimo Carlotto, Gianrico Carofiglio ou les deux patriarches, Loriano Macchiavelli et Andrea Camilleri), Grèce avec Petros Markaris, Irlande (avec Sam Millar et l’incontournable Ken Bruen), Angleterre avec le retour de Charlie Resnick de John Harvey et David Peace, L’Ecosse de Ian Rankin et Charles Cumming, les pays scandinaves, toujours là, et qui nous offrent cette année un petit nouveau étonnant en la personne de Stefan Mani … Le Japon de Shimada, le grand retour de l’Australie (Peter Temple, Peter Corris et Phillip Gwynne), l’Afrique du Sud de Deon Meyer, l’Argentine de Raul Argemi, le Chili de Luis Sepulveda …

 

Et puis le géant américain, avec cette année, encore, des monstres, des découvertes, des confirmations, des révélations (Ellroy, Leonard, Johnson, Simon, Singer, Haskell Smith, Beinhart, Lee Burke, Sallis, Lansdale ...).


Côté français aussi, la moisson fut bonne, entre ceux qui sont là tous les ans (Pouy, Villard, Manotti, Dessaint), ceux qu’on commencent à s’habituer à voir tous les ans (comme Chainas), et les plus discrets, mais pas pour autant moins talentueux, comme Ayerdhal, Aubert, Halphen, Quadruppani, Bard ou Bathany.

 

Tous ceux là m’ont touché, ému, secoué, diverti, amusé, révolté ... Mais l’exercice sadique de fin d’année est d’en faire ressortir un nombre rond. Disons 10. Alors même si c’est injuste, et si demain je risque de faire une autre liste, voilà mes dix :

 

James Ellroy / Underworld USA

Larry Beinhart / L’évangile du billet vert

Ken Bruen / En ce sanctuaire

David Peace / Tokyo année zéro

Raul Argemi / Patagonie Tchou Tchou

Francisco Gonzalez Ledesma / Il ne faut pas mourir deux fois

Massimo Carlotto et Francesco Abate / Fais-moi confiance

Pascal Dessaint / Les derniers jours d’un homme

Dominique Manotti / Bien connu des services de police

Antoine Chainas / Une histoire d’amour radioactive

 

A l’année prochaine.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 00:01

 

Je vous fait part, sans me risquer à le traduire de ce « call for papers ». S’il y a de distingués anglicistes qui ont envie d’aller à Belfast en juin prochain, ils savent ce qu’il leur reste à faire.

 

States of Crime: The State in Crime Fiction


17th-18th of June 2011, Queen's University, Belfast.


Call for papers/ Appel à contribution


Deadline/ Date limite: 31st January 2011


Keynote Speaker: Professor Dominique Kalifa, Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne

 

Guest Writers: Eoin McNamee, David Peace


This conference examines crime fiction through the various manifestations of its relations to the State. State institutions are unlike other protagonists in criminal affairs, due to their monopoly of legitimate violence and have hitherto received comparatively little attention in literary criticism. Yet, shadows of the state apparatus loom large over crime fiction, both within the narration and as a referential background. The emergence of the detective novel mirrors historically the advent of the modern police state. It reflects the creation of an organised network of surveillance and control. Poe’s 'The Purloined Letter' conceals a State affair. The genre has often been shown to display securitarian tendencies. The detective, either himself an agent of the State or a “private eye” objectively fulfilling the role of an auxiliary of justice, classically pursues not only the punishment of deviant individuals, but the restoration of order. At the same time, distinctions b etween exponents of State order and criminals have been blurred since the origins and the figure of Vidocq. In a similar fashion to Hugo’s couple Valjean/Javert and Dostoievsky’s Raskolnikov/ Porfiri Petrovitch, crime readers’ sympathies have often veered towards the criminal rather than the State. Evolutions within the genre, in the wake of WWI, the Russian revolution and the American Great Depression, have introduced a more explicit critique of State corruption, and of the surrender of public bodies to private interests, lobbies, and organised crime. Post WWII, the “Noir” has accrued its counter cultural credentials with a critique of State oppression, cultural domination, silencing of minorities, and racial and sexist discrimination.
Much contemporary crime fiction continues to buttress the authority of the State but at the same time an increased political radicalisation of the genre has developed worldwide in the context of decolonisation and the Vietnam War. Marxist, Anarchist and Post-Situationist crime fiction authors have explored the genre’s subversive potential, while experiencing its constraints and contradictions. As crime fiction's geo-politics reach has expanded, the generic boundaries separating crime, thriller and espionage fiction have been called into question, along with the State's ability to control its territorial borders and the distinction between domestic and international securitization.


One of the aims of this conference is to compare different international approaches to the State in Crime Fiction within their various historical, national and political contexts. To what extent do different state traditions (i.e. Scandinavia, Italy, the US, the German Democratic Republic) find an echo in crime literature and films produced in their respective area? To what extent do these different state traditions produce distinctive crime fictions? What are the various purposes served in representing the State, and how much do they differ in a federal State, a decentralised State, or a popular democracy? In a one-party state, a Republic and a constitutional monarchy ? Do cultural transfers in the genre reflect such differences? How far is crime fiction - a genre that has developed in consort with the consolidation of the modern State - able to challenge political domination, debunk the ideologies of public discourses, uncover State secrets and revisit official history?

We invite papers in English which discuss, from a range of disciplines all aspects of such questions or deal with some of the following points (the list is by no means exhaustive), in any given literature and country, or in international comparison:


Crime fiction and Democracy

State culture and literary traditions

The State and civil society: neutral umpire or capitalist vehicle?

Public vs private: the State as gendered domain?

Racism and antiracism

Securing the city: race, ethnicity, class and the police

Police procedurals and the police

State crimes and State affairs

State responsibility in war crimes, crimes against Humanity, and Genocide

Antiterrorism and State terror/coercion

Decolonization and postcolonial crime fiction

Hobbes, Marx, Weber, Foucault, and Deleuze… Influence of theory on crime fiction.

The Politicization of crime fiction

Progressivism and Revolution

Anarchism, leftism and reactionary politics

Marxist and Situationist crime fiction: a contradiction ?

The Noir as “committed” literature : roman noir and engagement

Public utilities and general interest

The shrinking State: privatisation and the end of the welfare State

Dismantlement of the social state and the rise of corporate interests

Crime Fiction in the age of advanced financial capitalism

Private security agencies and non-elected public authorities

Infra-State entities and regional crime fiction

“Public Choice Theories”, “New Public Management” and “new” forms of governance

The Europeanization of the police. Europol, trans-border police cooperation and crime fiction

Globalisation and the State.

The detective novel in popular democracies

N. B. Papers should be no more than twenty minutes in length.


Conference organisers: Dr. Dominique Jeannerod, French Studies, QUB, and Dr. Andrew Pepper, English Studies, QUB.


Please send 300-word abstracts of papers to statesofcrime2011[at]gmail.com by 31st January 2011


A publication of proceedings from the conference is planned.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Jean-Marc Laherrère
  • : Il sera essentiellement question de polars, mais pas seulement. Cinéma, BD, musique et coups de gueule pourront s'inviter. Jean-Marc Laherrère
  • Contact