Encore une lecture dans le cadre de la préparation du prochain festival TPS, une lecture réjouissante qui permet de se détendre un peu avant quelques titres bien sombres de cette rentrée. Il s’agit d’un roman de Nadine Monfils que j’avais raté à sa sortie : Nickel Blues.
Ralph (le grand) et Tony le petit. Les deux frères Boulon. Ils ont profité du départ des parents et de la mémé en vacances pour faire une bringue d'enfer chez eux. Malheureusement, demain les vieux reviennent, et la mère va faire une crise quand elle va voir l'état cataclysmique de la maison.
Alors Ralph qui ne manque pas d'imagination convainc son frère que la seule solution est d'enlever une Cendrillon dans le voisinage et de l'obliger à tout nettoyer. Le problème est qu'ils tombent mal. Cendrillon est mariée avec l'Ogre, et que tout va salement dérailler …
Pouf pouf ! Du début au final, à fond, un vrai casse pipe. Amateurs d'intrigues vraisemblables et de bon goût, passez votre chemin. Ici on rigole, parfois gras, on fait des taches, ya du sang et de la mayonnaise sur les murs et des vilains mots partout.
Et pourtant, passé la rigolade, quelle tendresse pour les personnages, quelle galerie de paumés absolument … délicieux n'est pas vraiment le mot, mais presque.
Pour vous donner une idée, ça commence comme ça : « Y a des spaghetti dans tes godasses ! »
Bref du bonheur, que du bonheur.
Nadine Monfils / Nickel Blues, Belfond (2008).