Buvons un coup pour fêter la mort de Videla ! Je sais je retarde, mais je ne l’ai appris que ce matin.
Quel est l’imbécile buveur d’eau tiède qui a dit un jour qu’il ne faut jamais se réjouir de la mort de quelqu’un ?
Un peu qu’on va se réjouir, avec une pensée pour les familles des 30 000 disparus, les mères et les grands-mères de la Place de mai, et une pensée plus particulière pour les auteurs croisés et appréciés au détour d’un salon : Raul Argemi, Ernesto Mallo, Carlos Salem, Guillermo Orsi ... et ceux que j’aimerais croiser un jour comme Rolo Diez ou Carlos Sampayo.
Un hijo de la gran puta est mort, et, cerise sur le gâteau, est mort condamné et emprisonné.
Et cela me réjouit, ô combien. J’irai même jusqu’à dire que cela éclaire ma journée.