Ben voilà, même les pingouins sont équipés GPS et Wifi ! Donc je n’ai guère d’excuse pour ne pas vous causer. Sinon la fatigue.
Manque de bol, hier, à 16H30, à l’heure où nous devions nous envoler vers Trelew, province de Chubut, le déluge s’abattait sur Buenos Aires. Le déluge, le vrai, celui de Noé, celui qui transforme les rues en canaux (regardez sur internet, il y a des gens qui ont traversé la rue Santa Fe en canot pneumatique), les parcs en lacs, et les aéroports en ports …
Et sur le coup de 20h30, nous apprenons que notre vol est annulé, avec quelques autres.
Ensuite il faut, trouver un vol de remplacement, récupérer ses bagages (alors que des centaines de gens font la même chose), et trouver un moyen de quitter l’aéroport alors que tout est inondé et que les taxis n’arrivent pas à passer …
Tout ça pour se réveiller à 5h00 le lendemain (aujourd’hui) pour essayer de prendre le seul vol où il reste des places.
Mais on l’a fait ! On a quitté les 31 ° 95% d’humidité de Buenos Aires, et cet après-midi on était sur la plage de Puerto Madryn, 21°, un peu de vent, un ciel fabuleux, et demain on file voir les otaries et les éléphants de mer.
A partir de demain également je rempile avec le dernier Olen Steinhauer repris chez folio (très bien comme toujours), et un thriller d’un auteur que je connaissais pas du tout, Colin Harrison, publié chez Belfond (du thriller tout venant dont on peut se passer).
Hasta mañana.