Marc Villard, le jazz, des nouvelles … Voilà un mélange qui ne peut être que gagnant. C’est une fois de plus le cas avec ce petit recueil I remember Clifford, qui a en plus le mérite d’avoir une couverture superbe.
Ben Webster, Chester Himes, Thelonious Monk et quelques inconnus nous entrainent de New York à Naples, de San Diego à Amsterdam, de Paris à Barcelone. Au gré de huit nouvelles, sur une BO bebop, latin jazz ou swing nous allons croiser avec eux des putes, des dealers, des flics et des arnaqueurs, des petits truands, de vrais salopards et surtout des paumés et des oiseaux de nuit. La faune habituelle des écrits de Marc Villard.
Une fois de plus, au gré de ces nouvelles il va nous émouvoir, nous faire sourire et nous faire enrager. Une fois de plus cela finira très mal, et cela sera très sombre. Une fois de plus il va nous donner à entendre la musique qu’il aime, mais aussi sa musique, celle de ses phrases de ses mots.
Et on en redemande.
Marc Villard / I remember Clifford Brown, Folies d’encre (2012).