Et de deux !!
Un peu tôt pour faire un bilan, mais juste à temps pour quelques impressions à chaud.
Deuxième édition de TPS donc, débuté jeudi soir, avec une magnifique rencontre avec Somoza et Fajardo. Si le bilan de la suite est globalement positif, et même très positif, j’ai quand même un petit arrière goût de frustration. Commençons donc par ce qui a « moins bien marché », au moins pour moi.
Mis à part la grosse déception de l’absence de Massimo Carlotto (mais ça, ce n’est las faute de personne), une grosse frustration vient du fait que j’ai voulu faire trop de choses. Résultat je n’ai assisté à quasiment aucune table ronde, sauf le début de celle sur le polar italien, et celle sur la série noire que j’ai animée avec Claude Mesplède.
Gros regret donc d’avoir raté celle rassemblant Carlos Salem, José Carlos Somoza, Tito Topin et Pascal Dessaint. Et d’avoir raté le duo Jacques Tardi / Jean Vautrin. Mais ça, c’est mas faute …
Petit regret, il me semble, mais il faudra le confirmer, qu’il y a eu moins de monde que l’an dernier.
Dernier point, je pense qu’il y avait trop d’auteurs, et donc trop d’auteurs que nous n’avons pas pu mettre en valeur, et dont la « seule » activité durant le week-end a été d’attendre le chaland derrière leur stand. Je m’en veux un peu, je nous en veux un peu, de ne pas avoir pu ou su les mettre en valeur … Il faudra qu’on en discute pour l’an prochain.
Et puis il y a tout le plaisir …
Une rencontre a priori difficile à la bibliothèque du CE d’Air France, puisque tout le monde y attendait Massimo Carlotto. Et là, très belle surprise, l’amie Martine avait fait un énorme boulot de préparation, à l’heure du repas, une bonne trentaine de personnes s’étaient déplacées, Giovanni Zuccha, Claude Mesplède et Diana Lama ont « presque » fait oublier l’absence de maestro, les gens étaient intéressés, participaient … Un bonheur.
A 17h00, une autre partie de plaisir la présentation de Jean-Hugues Oppel dans une bibliothèque toulousaine. Là aussi gros travail de préparation des bibliothécaires, du monde, grands et petits, des gens intéressés, qui connaissaient ses livres, et le grand JH en pleine forme. Conteur, bateleur, charmeur … Il a tenu l’auditoire dans sa main pendant une heure et demie. Et nous a même révélé le secret de fabrication des plus grands cinéastes américains, et même de certains présidents français … l’effet Gros Nez. L’effet Gros Nez c’est ……. Ben non, vous n’aurez qu’à lui demander.
Un des grands plaisirs de ces salons et de rencontrer « en vrai » des gens qu’on ne connaît que par internet interposé, ou qu’on voit peu. Plaisir de discuter avec Biblio Manu et Jeanjean, mes potes de blog. Plaisir de retrouver les copains de 813. Plaisir de discuter avec Dominique Manotti, Marc Villard, Fabienne Ferrère, Hervé Le Corre, Giovanni Zuccha, Carlos Salem, Jeronimo Tristante, Marin Ledun, DOA …
Plaisir de découvrir le numéro 108 de la revue 813 consacré au TOP 100 de l’association (je vous en reparle dans la semaine).
Plaisir de faire un mini interview avec José Manuel Fajardo, de suivre celui de Christian Roux et celui du Grand Monsieur (il en a marre qu’on l’appelle grand-père …) du polar italien, à savoir Loriano Macchiavelli. Grand Monsieur vraiment, classe, drôle, modeste, chaleureux, humain … passionnant.
Plaisir, un matin au café, d’échanger quelques mots avec Piergiorgio Di Cara, et de s’apercevoir que ce colosse impressionnant (coupe GI, carrure de troisième ligne) est adorable. On a même eu droit au récit rocambolesque de la seule fois où il c’est fait braquer par des voleurs palermitains. Une histoire à chute qui ferait une excellente nouvelle …
Plaisir de jouer de la musique le samedi soir, avec des copains (musiciens) pour d’autre copains (polardeux).
Plaisir de voir les amis venir sur le salon, de pouvoir leur présenter les auteurs qu’on aime, et de les voir repartir les bras alourdis par les bouquins.
Plaisir d’animer une rencontre au côté de Claude Mesplède. D’entendre les « nouvelles voix » de la série noire (DOA, Marin Ledun et Ingrid Astier), et d’admirer DOA dans un exercice très anglo-saxon : l’art de l’esquive face à quelqu’un qui veut absolument lui faire dire qu’il est un auteur « engagé ». Je fais le malin, mais c’est juste que je m’y suis cassé les dents deux ou trois fois, avec des anglo-saxons … Et si vous lisez bien DOA … il ne propose certainement pas de réponses, mais pose des questions, et pas n’importe lesquelles …
Voilà, et maintenant plaisir, aussi, de retourner au calme … La page est tournée, jusqu’à l’an prochain. Cet avis, ce ressenti, sont bien entendu très, très subjectifs. Si vous étiez là, auteur, lecteur, passant ordinaire, votre avis m’intéresse.