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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 23:12

De temps en temps, quoi de mieux pour se mettre de bonne humeur qu’un vieux Leonard ou McBain qu’on avait sous le coude. Coup de bol, j’avais Paiement cash d’Elmore Leonard qui trainait par là …

 

Leonard CashMitchell a tout pour être heureux. Ancien ouvrier, il a gagné pas mal d’argent grâce à un brevet et a pu monter sa propre usine de production de pièces pour l’automobile (nous sommes à Detroit). Après 22 ans de mariage, il aime encore sa femme. Mais, mais … Mitchell a une affaire avec une gamine qui a l’âge de sa fille. Et trois truands, beaucoup moins intelligents qu’ils ne le pensent, croient tenir là le pigeon idéal à plumer. Ils décident donc de le faire chanter. Mauvaise pioche. Mitchell n’est pas du tout du style à se laisser faire. Mais il va devoir se méfier, parce que si les trois affreux sont bêtes, ils sont aussi méchants …

 

Du pur Elmore Leonard. Plaisir assuré, histoire aux petits oignons, dialogues parfaits, écriture fluide … 300 pages de pur plaisir, sans se faire mal au crâne, sans que jamais la tension ou l’intérêt ne baisse d’un cran. Ca paraît tellement facile d’écrire un polar quand on lit Elmore Leonard … A se demander pourquoi les autres auteurs ne font pas comme lui. Et comment on peut trouver sur le marché autant de machins mal écrits, mal construits, prétentieux, indigestes …

 

Faut croire que ce n’est pas si facile que ça … Donc voilà, si vous voulez vous faire plaisir en lisant un bon roman, c’est facile : vous allez dans la librairie/bibliothèque la plus proche de chez vous, vous allez à « polar », lettre « L », « Leonard », vous fermez les yeux, vous piochez au hasard. Merci à Rivages de remettre de tels bijoux dans les rayons.

 

Elmore Leonard / Paiement cash  (52 Pick up, 1974), Rivages/Noir N°785 (2010), Traduit de l’américain par Fabienne Duvigneau et Philippe Sabathé.

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commentaires

C
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> C'est Donald Westlake qui disait qu'Elmore Leonard faisait mal aux apprentis écrivains : nombreux à la<br /> lecture d'Elmore Leonard se disent « ça a l’air simple le polar, je m’y lance » et ensuite… ils voient toute la difficulté du métier !<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Westlake ... Encore un qui ne savait pas écrire un polar !!<br /> <br /> <br /> Un avis d'expert donc. Lui aussi a dû en écoeurer plus d'un qui a cru que c'était facile d'être drôle.<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> <br /> "Ca paraît tellement facile d’écrire un polar quand on lit Elmore Leonard … A se demander pourquoi les autres auteurs ne font pas comme lui. Et comment on peut trouver sur le<br /> marché autant de machins mal écrits, mal construits, prétentieux, indigestes … ". Ah, vous voyez, vous aussi. Et, tenez, je me suis fait un Leonard pas terrible cet été (Pronto, pas un chef<br /> d'oeuvre) et ben ça passe tout seul, ça glisse. Ce type a un style qui lui permettrait d'écrire le bottin.<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Seul un des derniers (Hithler's Day) m'a déçu. Sinon effectivement, je devrais peut-être lui faire écrire ma liste de courses ...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Adapté au cinéma par l'auteur lui-même et réalisé par John Frankenheimer avec Roy Scheider. J'ai le souvenir d'un film plutôt "viril" très agréable à regarder !<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Je vois bien Roy Scheider dans le rôle de Mitchell. Impressionnant la quantité de romans de Leonard, polars comme westerns, qui ont été adaptés au cinéma.<br /> <br /> <br /> <br />

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