François Morel l’a très bien dit, Maester l’a très bien dessiné, France Inter, la Voix de son Maître sera dès la rentrée un grosse radio de merde.
Ce dont ne se rendent pas compte ces sinistres individus, c’est que cela va leur faire perdre des auditeurs, sans leur en gagner un seul. A moins que ce ne soit voulu pour laisser, là aussi, la place au privé.
Pour ma part, et bien que cela ne serve à rien, je me suis juste un peu défoulé en envoyant à FI le petit mot suivant :
« Messieurs Hees et Val,
Ré écoutez le chronique de François Morel, il a tout dit. Pour le compte de votre petit Maître, vous êtes en train de vous approprier et de détruire une radio qui NOUS appartenait à tous.
J'ai aimé Synergie, j'ai aimé Font et Val, on dit que la vieillesse est un naufrage, je ne voulais pas croire que cela soit aussi vrai.
Messieurs, vous me faites vomir. »
Inutile de me l’écrire, je le sais, tout le monde ne vieillit pas comme ces deux sinistres. Heureusement. Heureusement il nous restent quelques exemples de femmes et d’hommes qui restent, jusqu’au bout, incorruptibles et fidèles à leurs idéaux. Je les salue tous bien bas. Et nous nous quitterons sur ces mots du poète …
Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait boire nos vingt ans
Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi, je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant :
Les bourgeois, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient bête
Les bourgeois, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient...
Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait brûler nos vingt ans
Voltaire dansait comme un vicaire
Et Casanova n'osait pas
Et moi, moi qui restais le plus fier
Moi j'étais presque aussi saoul que moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant :
Les bourgeois, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient bête
Les bourgeois, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient...
Le cœur au repos
Les yeux bien sur Terre
Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans"
Avec maître Jojo
Et avec maître Pierre
Entre notaires on passe le temps
Jojo parle de Voltaire
Et Pierre de Casanova
Et moi, moi qui suis resté l'plus fier
Moi, moi je parle encore de moi
Et c'est en sortant vers minuit, Monsieur le Commissaire
Que tous les soirs, de chez la Montalant
De jeunes peigne-culs nous montrent leur derrière
En nous chantant :
Les bourgeois, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient bête
Les bourgeois, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient...
Jacques Brel / Les bourgeois.