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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 20:40

Un nouvel auteur, uruguayen, une histoire qui se déroule en Bolivie, une femme fatale … Tout semblait réunit pour faire de ce polar une bonne surprise. Raté. Malgré ses promesses Trois vautours de Henry Trujillo m’a déçu.


trujilloJavier Michel, jeune uruguayen cherche le moyen facile de gagner quelques dollars. C'est comme ça qu'il achète à Buenos Aires un 4x4 volé avec l'intention de la vendre en Bolivie. Tout semble bien se passer jusqu'à la rencontre avec Paula, archétype de la femme fatale qui lui vole son passeport. A partir de là, Javier va être pris dans une histoire qui le dépasse complètement.


Je sais, le résumé est court. L’intrigue aussi … L'histoire se traîne, l'auteur maintient tant de distance entre les personnages et le lecteur que celui-ci se moque de leur sort, on baigne dans une ambiance moite et plus ou moins onirique qui réussit à être brumeuse sans être intrigante … Bref, même en allant au bout on reste fort dubitatif. Que voulut dire l'auteur ? Voulut-il dire quelque chose ? Et pourquoi prendre la peine de traduire ce roman qui, s'il n'est ni indigne ni franchement déplaisant reste quand même assez inutile.


« A quoi bon écrire cette histoire ? Demanda Javier Michel. » Ainsi commence Trois vautours. Je ne trouve pas de phrase plus concise et plus appropriée pour décrire mon sentiment à la lecture. Ce qui dénote tout de même un talent certain. Dommage qu’il semble concentré sur la première phrase …


Mais comme je suis ouvert, et que le roman ne m’a pas non plus complètement dégoutté, je suis ouvert à la discussion si un passant veut le défendre.


Henry Trujillo / Trois vautours (Tres buitres, 2007), Actes Sud/ Actes Noirs (2012), traduit de l’uruguayen par Alexandra Carrasco.

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